Mon amie Lisa

Une visite à une amie ! Femme seule, un jour de marché !

Enfin un récit plaisant pour vous dire combien parfois  les événements s’enchaînent inexplicablement !

 

Je suis chez Lisa ! Une jolie brunette de cinquante ans pour un mètre soixante-cinq. Une bien belle femme, avec une poitrine généreuse. Son visage, légèrement ovale est attirant avec ses milliers de petites taches de rousseur qui lui donne un air si particulier. Elle et moi sommes amies depuis environ cinq années maintenant.

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 C’est Michel qui un soir, alors qu’il surfait sur le NET avait dialogué avec elle. Ce soir-là, nous étions seuls à la maison, elle aussi se trouvait disponible chez elle. Il l’avait invitée à venir prendre un café au chalet, mais elle avait remisé son véhicule dans ces sortes de nouveaux parkings bizarres qui fleurissent dans les grandes villes. Pour tout dire, sa voiture était de ce fait indisponible jusqu’au lendemain matin alors, Michel et moi, nous nous étions finalement déplacés

À son domicile, situé en centre-ville d’Épinal, tout en sirotant un café, nous avions découvert cette belle plante, avec une langue bien pendue et d’une gentillesse extraordinaire. Lisa nous avait expliqué que son mari l’ayant littéralement larguée pour refaire sa vie avec une jeunette, elle s’était quelque temps laissée aller, puis avait finalement décidé de prendre du bon temps. Alors depuis ce jour-là, en draguant sur internet, elle n’avait de cesse de trouver de beaux et jeunes garçons qui la comblaient. Elle avait aussi découvert qu’elle n’était absolument pas frigide comme son ex se complaisait à lui rabâcher si souvent. Il fallait dire aussi que faire l’amour une fois par mois ne donnait pas très envie d’être plus expressive au pieu et de ce côté-là, il ne l’avait pas gâté du tout.

Le soir où Michel et moi l’avions rencontré, elle nous avouait aussi ne pas trop aimer les femmes et si elle voulait bien que mon mari partage son lit, ce serait uniquement si j’étais spectatrice de ses ébats avec lui. Pas question de me laisser lui poser seulement un doigt sur sa peau qui cependant devait être douce. Elle nous déclarait aussi sans aucun remord et j’avais aimé cette franchise délicieuse, qu’il lui arrivait de « se taper » un homme le matin au réveil, un autre le midi pour finir avec un troisième le soir et d’y trouver son compte. Elle s’était avérée ce soir-là, être une amante hors norme avec Michel et j’avais donc suivi, du pied de sa couche, les évolutions de cette partie fine où chacun d’eux prenait un immense plaisir. Lui avait beaucoup bandé et elle n’avait eu de cesse d’en redemander.

Nous avions ri énormément aussi lors des petits entractes qu’ils s’étaient mijoté et le champagne bu ensemble avait un gout de bonheur. Je dois aussi avouer sans détour que dans la chambre de Lisa, j’avais découvert aussi qu’une femme pouvait être une vraie « femme fontaine » et elle en était la preuve vivante. Du reste, à notre arrivée dans cette chambre habillée de boiseries imposantes, poutres et lambris partout, je me souvenais avoir remarqué immédiatement cette singulière couverture qu’elle avait rajoutée sur son lit. Lisa, sans se démonter nous expliquait que dès qu’on la touchait, elle se mettait à couler de partout et que cette particularité s’était dévoilée sans qu’elle sans rende vraiment compte, dès ses premières fredaines. Elle s’était laissé surprendre quelques fois, mais avec l’habitude et la multiplication de ces geysers, elle avait opté pour la solution la plus appropriée.

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Une alèse en caoutchouc et une immense serviette recouvraient désormais sa couche, dès qu’elle savait que sa chatte allait être touchée. Le fait de voir Michel faire l’amour à une autre femme devant moi et sans que je ne participe vraiment autrement qu’avec les yeux, m’avait dans un premier temps frustrée. Puis je m’étais sentie envahie par une étrange envie et les cris que poussait Lisa m’avaient donné cette chaleur au ventre, si caractéristique. Les gémissements de jouissance qu’elle laissait échapper me creusaient les reins, me transportait au bord d’orgasmes sans fin. J’avais regardé ce ballet que formaient leurs deux corps enlacés. J’avais aimé voir cette bouche qui m’embrassait si souvent, lécher cette chatte pour moi interdite. Les bruits et les cris me devenaient plus présents encore, parce que je ne participais pas aux jeux et que je regardais seulement les deux partenaires se faire du bien. J’avais eu, au départ, quelques peines à supporter que ce soit toi, toi mon mari qui fasse ainsi hurler cette belle femme sur le lit.

Je la voyais se tordre sous tes lèvres qui buvaient littéralement ce trop-plein de mouille qu’elle expulsait sans cesse. Dans mon petit coin, spectatrice impuissante, je sentais mon ventre qui se tordait lui également, sans que je le touche le moins du monde. À aucun moment, mes mains n’étaient allées sur mon corps et c’est seulement avec les yeux que j’avais suivi cette fête du corps d’une autre, que tu lui offrais avec le tien. Elle avait de tels jets de cyprine que je voyais les giclées que ta langue provoquait, et l’odeur si fine et douceâtre en arrivait même jusqu’à moi. Vos attouchements avaient duré plusieurs heures et moi, mouillée aussi, j’aurais pu tordre la culotte que j’avais gardée sur moi. J’ai appris grâce à Lisa cette nuit-là que l’on pouvait prendre du plaisir, juste en regardant deux partenaires se faire l’amour.

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Je n’irai pas jusqu’à dire que je n’avais pas eu à deux ou trois reprises, la tentation de poser ma main sur tes fesses ou ta cuisse, peut-être sur les siennes aussi du reste. Mais j’avais respecté les désidératas de Lisa et je n’en avais rien fait. La peine que j’avais eue à ne pas mettre la main à la pâte m’interpelle encore parfois, quand j’y repense. Je l’avais vue, le visage ravagé par tes attouchements qui n’en finissaient pas de la vider de son jus, les cheveux en bataille, le regard hors d’elle, je me disais à ce moment-là que ce que tu lui faisais, j’aurais aimé que tu me le fasses. Comme j’avais pu saisir également en direct, toutes ces attentions qui habituellement m’étaient acquises, tes gestes de mâle sûr de lui, que tu lui prodiguais et qui l’avaient tant fait jouir. Je l’avais vue aussi qui astiquait si fort ce manche que j’aimais et que là, impuissante, je voyais s’enfoncer dans cette bouche gourmande.

Le supplice avait duré jusqu’au petit matin. J’avais pu apprécier combien aussi tu étais capable de te donner sans vraiment te laisser aller. J’avais aimé et compris comment tu pouvais rester si longtemps sans éjaculer, simplement en prenant bien soin de faire jouir ta partenaire du moment. J’ai aussi souvent repensé depuis ce soir-là, combien je te savais gréer de te contenir ainsi durant de si longs moments, pour me donner le plus possible de bonheur et de temps pour jouir et jouir encore. Si peu d’hommes en sont capables, bien moins encore s’en préoccupent.

Voilà, en quelques mots le tableau que je dresse de mon amie Lisa.

— oooOOooo —

Je suis devant chez elle ! J’ai fait trois fois le tour de la place qui ceint l’endroit où elle réside, dans le vieil Épinal. J’ai enfin trouvé une place pour garer ma voiture. En sautant sur le trottoir, je me dis que je suis heureuse de la revoir. Cela fait si longtemps que l’on ne s’est pas retrouvée elle et moi. Mon doigt est ferme quand j’enfonce la sonnette de sa porte. Je suis encore sur la place et dans le long couloir qui mène à son appartement, j’entends ses pas qui résonnent sur le dallage de granit brillant. Le chêne clair de l’huis tourne sur ses gonds et le visage souriant de mon amie se profile dans mon champ de vision. Elle ne change pas, c’est très sympathique de la voir arriver avec ce sourire qui me donne un peu de chaleur.

Il faut dire que ce samedi matin de novembre n’est pas très chaud.

 — Oh ! Claude, comme je suis contente de te voir ! Tu aurais dû téléphoner, je me serais préparée pour sortir. Allez ! Vient prendre un café, ça me fait plaisir de te voir là ! Vient ma belle

Pendant qu’elle sort deux tasses, que sa « Senséo » laisse couler son breuvage noir et fort, elle prend de tes nouvelles, elle me dit qu’elle aimerait que nous revenions un de ces soirs pour jouer un peu, enfin toi… parce que pour ce qui est des femmes… rien n’a vraiment changé.

  — Je lui en parlerai, je te le promets, mais tu sais Gérardmer n’est pas au bout du monde et tu sais bien que chez nous, il y a toujours une place pour toi. Notre porte t’est aussi largement ouverte…

Nous buvons une gorgée de cet arabica qu’elle vient de nous concocter et je la sens un peu pensive.

 — Si tu m’avais prévenue de ta venue, j’aurais annulé mon rendez-vous. Tu n’as pas le temps de m’attendre un peu ? Je viendrais bien faire le marché avec toi ! Si tu le veux bien sûr.

 — Mais quelle question, bien entendu que je vais t’attendre.

Puis elle me regarde et me dit avec un étrange sourire accroché à ses lèvres.

 — Ça ne t’embête pas de faire comme la première fois ? J’ai aimé que tu sois là quand je m’occupais de ton mari. Et celui qui va venir ne trouvera sûrement rien à redire à ta présence dans ma chambre. Puis, s’il ne veut pas et bien tant pis pour lui, je lui dirai de partir. Alors tu veux bien ? Dit ! Tu veux me faire ce plaisir ?

Je ne sais trop quoi dire. Te voir toi lui faire l’amour était ce soir-là, une chose. Regarder un inconnu lui conter fleurette et jouer la voyeuse m’interpellent quelque part. Je ne sais pas trop sur quel pied danser. Je suis un peu balancée entre la vision de cette première expérience avec toi, elle et le tabou qui s’instaure dans mon esprit quand il s’agit de la regarder faire l’amour avec un inconnu. Sa demande a réussi au moins une chose ;  mon ventre lui, s’est serré et mes reins se sont creusés. Une envie terrible m’étreint rien qu’à l’écouter. Je sens que je ne vais pas pouvoir refuser cette offre qui m’est donnée de revoir cela, de l’extérieur, en spectatrice attentive.

 — Si tu veux ! Finalement, ça me rappellera le meilleur de nos soirs.

Nous nous regardons, elle s’approche de moi, me pose un bisou sur la joue et je l’entends qui me dit, qui me murmure des mots sympas.

 — Merci, et puis tu me rassures, je ne le connais pas celui-là ! Alors à la première rencontre, je suis toujours un peu méfiante !

Notre café est englouti et nos bavardages de femmes filent sur d’autres sujets, mais mon esprit reste en éveil. Il s’est passé peut-être une dizaine de minutes quand la sonnette se fait entendre.

 — Eh bien, il est ponctuel celui-là ! Il a au moins cette qualité.

Ses paroles, celles qu’elle me glisse dans l’oreille, celles qu’elle me souffle avant de disparaître dans son interminable couloir me donnent des frissons. Je ne perçois ensuite que quelques chuchotements et le temps me semble long, avant que la porte ne s’ouvre pour livrer passage à un homme d’une bonne trentaine d’années. Il est châtain, chevelure courte, avec de grands yeux d’un bleu profond. Vêtu d’une manière simple, mais élégante, il semble soudain sursauter dès qu’il m’aperçoit. Lisa d’un geste de la main, lui fait signe de s’asseoir et elle me présente.

 — Voici mon amie Claude, elle est passée par hasard pour me voir et ça ne vous dérange pas si elle me sert de garde du corps ? J’aimerais que vous compreniez qu’elle n’interviendra en rien dans notre jeu, elle ne sera qu’une observatrice. Enfin vous n’avez pas le choix, c’est moi qui décide, et c’est non négociable.

Si j’ai bien compris, il se prénomme Daniel. Et je sens que ce type a les yeux sur moi, se demandant si c’est du lard ou du cochon. Il ne sait pas trop si elle est sérieuse ou si elle plaisante. Son regard a plongé dans le mien, et je me suis sentie encore plus remuée de l’intérieur. Je me demande ce que tu dirais si tu me voyais là, tiraillée entre le marteau et l’enclume. Mais j’ai dit oui et je ne reviendrai pas sur ma parole. Ce Daniel boit lentement son jus de fruit, boisson que lui a proposé Lisa, à défaut d’un café, beaucoup plus féminin. J’ai l’impression qu’il tremble un peu, la peur ou autre chose ? Ça doit être compliqué de venir à un rendez-vous avec une femme inconnue, mais bien plus encore, sans doute,  de se retrouver chez elle, avec en prime, une amie de celle-ci qui va tout observer.

J’en connais plus d’un qui perdrait tout leur moyen et qui filerait, la queue entre les jambes, enfin si j’ose me permettre cette expression. Mais lui, hormis le léger tremblement de ses mains, quand elles soulèvent le verre, il ne montre aucun signe d’inquiétude ni même de trac. Il boit doucement, un signe qu’il veut apprécier ce moment tant espéré et attendu ?

 — Bon, jeune homme ! Nous y allons ?

Ces mots sont tombés au bon moment, et l’homme lève les yeux vers ma belle Lisa.

 — Mais bien sûr ! Je vous suis, Mesdames !

La montée des escaliers se fait en silence. Le lit est là, comme je l’ai aperçu la première fois. Il est toujours bien tiré et recouvert de cette serviette éponge dont je connais l’utilité. J’avais gardé l’impression d’une pièce plus sombre, mais c’était la nuit que je l’avais visitée, alors la luminosité est différente de jour. Je n’ai rien vu que déjà Lisa a retiré sa jupe noire, et elle est en culotte sur le lit. Le garçon la regarde et ose tendre la main vers elle. En faisant ce geste, sa tête s’est portée dans ma direction, juste pour s’assurer que je suis bien là ? Ou est-ce pour savoir où je me suis placée ? Mon amie l’a déjà attrapé par le bras et tout en retenant mon souffle, je regarde cette scène hallucinante. Elle déshabille le jeune homme avec une dextérité incroyable.

Tout en grâce et en féminité, c’est cinquante kilos de douceur qui attirent le garçon sur le lit après l’avoir dévêtu sans un seul mot. Il est sur la couche et il est désormais juste en slip. La bosse qui déforme le sous-vêtement en dit déjà bien long sur ses envies. Lisa d’une main sûre, vient de soulever le paquet que forme l’ensemble bourse et hampe. Elle se voit retirer son soutien-gorge et ses beaux appâts sortent de leurs bonnets de coton, les pointes déjà bien en érection. La queue du garçon est elle aussi, sortie du logement de coton par les doigts agiles de Lisa. J’entends fuser son soupir d’aise jusqu’à moi et je le vois qui respire plus vite. L’air ambiant a pris une odeur toute particulière, celle du sexe. Je renifle ce parfum qui réveille mes sens aussi de bien belle façon. Il sait bougrement bien s’y prendre alors qu’elle a sa grosse bite dans la main. Lui a touché la culotte qui descend sur les cuisses qui sont toujours dans les bas.

Et c’est au tour des jambes de mon amie de s’ouvrir. Elles s’écartent l’une de l’autre alors que sous mes yeux, le visage de Daniel s’enfonce entre elles. Lisa, elle, se contente de faire coulisser la peau sur le gland qui se montre par intermittence. De longs va-et-vient débutent, lentement très lentement et je sens que l’émotion est palpable chez ce garçon qui sait qu’il aura le meilleur de cette femme.

La bouche agréablement rougie de gloss de Lisa débute une pipe magistrale et je vois entrer ce dard tendu, entre les lèvres pulpeuses de mon amie. Le bassin de Daniel commence alors une danse calme, maîtrisée et il n’y a plus dans cette chambre que des bruits de lèchements, de succion. C’est délicieusement bandant pour moi qui regarde ceci avec une envie croissante. Je me sens moite, et je repense à ma culotte qui comme la première fois commence à être imprégnée par ce jus qui s’évade malgré moi.

Dans la lumière du jour, je vois la langue de l’homme qui court sur le clitoris de Lisa. Je la remarque quand elle file sur toute la longueur de la fente et les soupirs qu’elle pousse en disent long sur ce qu’elle peut ressentir. Lui aussi a des soubresauts, quand elle tète avec ardeur ce vit tendu et raide, il apprécie sans doute cette sucette qu’elle lui prodigue. Et alors, sous mes yeux émerveillés, débute un truc impensable, inimaginable. Pendant que les cris de mon amie s’amplifient dans la pièce, je la vois s’arc-bouter, et soudain fuse de son sexe largement ouvert, éclaboussant au passage le visage de l’homme, un véritable jet d’un liquide clair. C’est si violent, si spontané qu’il ne fait aucun mouvement et que la liqueur incolore dégouline de partout sur sa figure. Il persiste dans sa caresse buccale et le jet se renouvelle. Une fois, deux fois, plusieurs fois, l’une après l’autre alors qu’elle ne fait plus que râler de plaisir.

Lui, lape à grands coups de langue, lèche la faille tellement mouillée, et je vois littéralement couler dans la raie des fesses de Lisa ce ruisseau, ce torrent, cette marée de mouille. Impassible, il suit les contours de cette chatte humide et béante. Le rose des chairs est bien en vue et le spectacle qu’ils m’offrent me provoque des crampes au fond du ventre. Voilà que moi aussi je me mets à mouiller d’abondante façon et c’est ma culotte qui commence à être trempée. Cela dure depuis une bonne heure quand elle décide qu’il doit enfin lui planter ce dard au fond du ventre. Elle se met à califourchon sur lui et le chevauche doucement. Comme ils sont face à moi, je vois cette belle queue qui s’enfonce dans son con, dirigée par les doigts malicieux de Lisa. Elle descend et remonte au rythme qu’elle désire, plus ou moins rapidement en fonction sans doute des sensations qu’elle ressent ou veut retrouver.

Dans la chambre, les halètements de son amant me parviennent, et les gémissements de Lisa crèvent les murs. Moi, je suis tétanisée par cette scène et l’envie qu’elle me procure. J’ai toujours cette fichue crampe qui me scie le ventre. J’ai presque le désir d’être à la place de mon amie et je suis surprise de cette montée d’appétit qui me prend complètement. J’ai besoin d’une main, d’une bite, j’ai vraiment cette sensation de vide en moi. Le manque est terrible, persistant, frustrant. Sur le lit, la rumba d’amour se transforme en coups de reins plus violents, plus orientés également.

Daniel semble vouloir engloutir tout son service trois-pièces dans l’antre offert de Lisa. Elle se cramponne à la poitrine du jeune homme et il me semble, dans la lumière percevoir les tremblements ininterrompus de son corps alors qu’il la bourre de plus en plus vite.

Elle crie maintenant et moi, je gémis de cette envie qui me harcèle. Dans un corps à corps épique, je vois les deux amants qui s’écroulent dans une marée de gestes, un enchevêtrement de bras, de jambes et les cris qui me parviennent sont autant d’aiguilles qui se plantent dans ma peau. J’ai la chair de poule et mon désir doit se voir tant il est présent. Je sais qu’il vient d’éjaculer, je le sais tout de suite ! J’ai vu sur son visage, les stigmates de cette furieuse déferlante. Il s’est crispé, et son corps tout entier s’est raidi sous elle. Lisa aussi montre qu’elle prend son pied en frappant de petits coups de poing sur le torse glabre de Daniel. Mon ventre à moi n’est plus qu’une boule de feu, je ne contrôle plus vraiment cette situation et je maudis presque mon amie de m’avoir imposé un pareil supplice. J’ai le regret chevillé en moi, celui de n’avoir pu aussi profiter pleinement de la situation.

Voir et faire sont bien deux choses très différentes. Je vais moi me trimballer cette envie encore un long moment, alors que toi Lisa tu vas enfin être apaisée. Ce n’est pas humain, ce que tu viens de me faire. C’est ce que je pense alors que ce Daniel se réajuste et que toi, tu files sous ta douche.

Tu me charges de raccompagner ton invité, jusqu’à ta porte. Il file rapidement, repus sans doute et comblé. Enfin te revoilà, ravalement effectué, tu es aussi fraîche qu’une heure plus tôt. Tu enroules ta serviette sous ton bras et la jettes ensuite dans ta panière à linge.

 — Allez ! Vient ma belle ! Allons faire le tour de notre marché. Tu veux déjeuner avec moi ?

Je n’hésite pas une seconde, pour te dire que c’est d’accord. L’emplacement du marché d’Épinal grouille de monde en ce samedi matin. Les camelots sont installés sur la place et dans les rues qui entourent le marché couvert. On y trouve de tout. Fringues, fruits et légumes, quincaillerie de toute sorte, et puis les crieurs, ces vendeurs qui viennent une fois, pour un seul produit. Ceux-là attirent les chalands, faisant l’article avec une habileté impressionnante. Lisa et moi regardons toute cette mouvance avec un sourire, et nous nous promenons entre les étals, fouillant de-ci, de-là dans cette profusion de marchandises. Les regards amusés, nous suivons avec circonspection, ces grappes de clients potentiels qui se pressent autour de certains vendeurs. Je reste aux côtés de Lisa, mais je suis bousculée en permanence par la masse grouillante des passants qui s’empressent dans les rues.

Nous terminons notre virée par un grand tour du marché couvert.

D’abord ce qui nous prend au nez, ce sont les odeurs. Un incroyable mélange de poisson, de pain frais, de viandes grillées nous arrive de toute part. Mais ce n’est pas écœurant et cela nous ouvre l’appétit plutôt. Alors mon amie achète un poulet tout rôti, quelques pommes de terre rissolées, et du fromage. Moi, je déniche deux jolies bouteilles de vin rouge, qui me semblent, elles aussi, faites pour nous et surtout, elles accompagneront le repas que nous allons faire. Ensuite, nous rentrons chez Lisa sans hâte, en flânant. C’est déjà l’heure où les rues se vident des derniers passants. C’est l’heure du repas. Nous prenons chez elle un apéritif qu’elle qualifie de bien mérité, avec un rire qui sonne clair et cristallin dans la salle à manger où nous sommes installées.

C’est avec délectation que nous avalons les pommes de terre et un morceau de poulet que nous venons de rapporter. En mangeant, nous prenons à partie une des deux bouteilles de vin rouge et il est bien bon. La tête après l’apéro nous tourne un peu et ce sont nos souvenirs qui remontent à la surface, au rythme de l’absorption d’alcool. Je suis sans doute un peu grisée et nos éclats de rire à elle comme à moi, fusent de partout. Chaque mot est prétexte à un grand fou rire et nous ne savons même pas ce qui le provoque vraiment. Puis Lisa se met à me parler de manière plus grave, bien que sa voix devienne plus rauque sous les effets du vin.

  — Tu vois Claude, si je devais aimer les femmes, c’est avec toi que je ferais mes premières armes. Tu es une très jolie femme et je me sens toujours bien en ta présence. Parfois les mecs me gazent un peu avec leurs grands airs et je me dis que je franchirai sans doute le pas, des amours au féminin. C’est une histoire entre ma tête et moi, mais je sais qu’un jour je tenterai le coup. Seras-tu là pour m’y aider ? Auras-tu la patience de m’attendre ?                                                       

Alors qu’elle me regarde, que sa main est venue sur la mienne, je sens qu’un déclic s’est passé entre elle et moi. J’ai une petite crispation au fond du ventre. Juste un frémissement léger, mais un signe avant-coureur que ces mots viennent d’atteindre leur but, qu’elle a fait mouche en me parlant de la sorte. Cette envie latente qui s’est insinuée en moi depuis sa partie de jambes en l’air avec le gars de ce matin refait surface et j’ai au fond de moi cette omniprésente sensation de manque. Nous sommes bien éméchées, mais cela ne nous empêche nullement de reprendre encore un verre de ce bon vin. Je me lève pensant dissiper par mes mouvements, l’engourdissement alcoolique qui me surprend. Mais alors que Lisa et moi desservons la table, puis que nous lavons le peu de vaisselle que nous avons utilisée, je frôle à chaque assiette son corps qui me parait doux et attirant.

Mes seins dans mon corsage glissent le long de son dos, et les pointes deviennent sensibles à chaque passage contre cette peau qui m’attire. Lisa chantonne, tout en finissant de brosser nos couverts et elle me les pose dans la main, celle qui ne tient pas le torchon. Ces doigts mouillés, sur les miens, et me voilà totalement électrisée. Comment alors expliquer ce qui se passe ensuite ? Coup de folie, audace, griserie de deux femmes ayant trop bu, toutes les hypothèses sont bonnes ? Toutes sont vraies, toutes se mélangent finalement dans le simple geste qui soudain nous rapproche. Alors que la cuisine a repris une allure bien rangée, c’est mon amie qui m’attire doucement contre elle, ouvrant une niche dans ses bras. Je la laisse faire et me voici complètement lovée contre elle. Mes bras comme les siens se referment sur nos dos respectifs et nos visages sont si proches l’un de l’autre que nous sentons le souffle de l’autre courant sur notre face.

C’est dans un état second que j’avance ma bouche vers celle de Lisa qui semble n’attendre qu’elle.

Un étrange frémissement s’empare de toutes les deux alors que nos lèvres cèdent le passage à nos langues impatientes. Le baiser est bien plus doux que celui que tu pourrais me donner. Enfin c’est ce qu’il me semble alors que je laisse cette fantastique sensation de bien-être s’insinuer en moi. Nous explorons enfin elle et moi l’univers doux et chaleureux de ces palais qui pourtant se sont si longtemps refusés. Le contact est merveilleusement suave, baiser au gout sucré, et la peau lisse et tendre de mon amie se laisse enfin toucher par ma langue qui fouille sa bouche. Nos joues se posent l’une contre l’autre, le temps arrête son envol et j’ai cette exquise surprise de ce satin, ce velours sans poils, qui n’accroche absolument pas la mienne. Pendant ce temps-là, les mains de Lisa ne sont pas restées inactives et elles se sont délicatement occupées de soulever mon corsage.

Les doigts ont déjà dégrafé le soutien-gorge qui renferme encore pour quelques instants seulement ce mini paradis emprisonné. Puis elle se rejette en arrière, s’arrache à mes bras, juste pour m’attraper une main et me forcer à la suivre. Je connais le chemin qu’elle me fait emprunter, je sais où nous nous rendons. Les escaliers que ce matin un homme montait sont sous mes pas. L’ascension est rapide, sans bruit, juste deux souffles rapides qui font cogner nos poitrines.

Au détour de son armoire, Lisa a, de sa main libre, saisi une longue serviette-éponge et elle est plutôt experte pour la déployer sur son grand lit. Elle me pousse à me coucher, tout en ouvrant un par un les boutons de mon corsage. Puis mes seins sont mis à nu dans la chambre alors qu’elle m’embrasse de nouveau. Toujours cette même perception de ce baiser de femme, mélange de sucré, de salé, mélange d’envie, de peur et d’attente.

Elle a su en un tour de main m’amener là où nos envies nous portent. C’est à moi de rechercher les formes voluptueuses qu’elle cache encore sous son chemisier de nylon. C’est des pressions qui retiennent les deux globes blancs, agrémentés chacun, d’un joli mamelon brun sombre. Là aussi, la dentelle qui les recouvre ne résiste pas longtemps à mes doigts, nos demi-nudités s’offrent, indécentes et arrogantes, aux boiseries de cette chambre qui sans doute en a déjà vu tant d’autres. Nos jupes ne sont pas exemptes de quitter nos corps et c’est dans la plus parfaite harmonie d’un nu intégral que nos deux corps se frôlent. D’abord il y a cette recherche lente de la texture de la peau, du fin grain de l’une et de l’autre, puis c’est dans les moindres replis de la poitrine, du ventre que nous allons de découvertes en découvertes.

J’entends mon amie qui respire plus vite dès que je m’approche des endroits les plus sensibles de son anatomie. Sans doute que moi aussi je souffle plus fort quand c’est elle qui aborde la fourche de mes cuisses ou quand elle explore ma poitrine doucement. D’une langue baveuse, je me mets en devoir d’aller visiter tous ces paysages que ce matin un homme a parcourus. Je vois que sa peau se hérisse de milliers de petits picots, chair de poule qui traverse mon champ de vision alors que Lisa se tortille sous l’impulsion de mes caresses. Comment se retrouve-t-on tête-bêche ? Comment sommes-nous arrivées à ce que nos visages se trouvent chacun entre les cuisses de l’autre ? Je ne me suis rendu compte de rien, et j’ai sous la langue cette ligne ouverte, bien ourlée, cette fente magique qui m’attire. Je laisse aller la pointe tendue entrouvrir doucement les deux grandes lèvres et je peux ainsi lécher l’entrée de la grotte qui s’offre sans résistance.

J’imagine aux perceptions qui me parviennent, que mon amie fait de même et que sa langue me fouille doucement et j’en apprécie la douceur. Puis tout va plus vite, alors que je m’enfonce avec délice dans les profondeurs de cet abricot doré qui se laisse explorer, je sens l’entrée de doigts dans l’antre chaud de mon ventre. Je lui écarte le plus possible le compas de mes longues jambes. Sa bouche a trouvé le long sillon, juste sous la petite bande de poils que je refuse de raser. Sa langue le suit lentement et toutes les sensations m’arrivent au cerveau, en ordres dispersés. Je ne fais, moi, plus rien, savourant juste l’instant présent, mes impressions sont décuplées par la douceur des gestes de Lisa. Alors je remue lentement mon bassin sous l’impulsion incroyable de ses mouvements circulaires qui écartent les grandes lèvres, qui s’insinuent dans mon calice avec précaution.

Je sens sur mon sexe le souffle rapide de cette bouche qui me mange littéralement et je rue pour faire avancer plus encore au fond de moi cette chose baveuse qui m’emplit de joie et bonheur.

Mon amie aussi remue de partout et elle finit par venir coller sa chatte à mes lèvres, tout en gémissant. Elle ne cesse pas les caresses buccales qu’elle a entreprises, mais me force presque à assumer les miennes. Me voilà dans la position d’un merveilleux soixante-neuf avec cette femme si belle, avec cette experte de l’amour au masculin. Je pense, bizarre dans cette situation, je songe soudain que pour elle, c’est une première fois, comme une défloration, mais féminine celle-là.

Je voudrais lui démontrer qu’une femme sait aussi bien lécher qu’un homme, voire même mieux parfois. C’est avec mille précautions que j’ouvre ce sanctuaire que les hommes fouillent souvent, et je débute une mignardise élégante et tout empreinte de tendresse.

J’imagine que c’est moi que je touche, que c’est mon ventre qui se trouve sous ma langue et je cherche les caresses que j’adore que l’on me fasse. Moi aussi, j’entrouvre le coquillage rose de Lisa et dans la tiédeur de son lit, je mets tout mon cœur à cet ouvrage. Je butine cette fleur qu’elle m’offre en cadeau cet après-midi, je câline ce bénitier avec toute la douceur du monde. Je la sens qui réagit très rapidement à mes attouchements, en stoppant les siens dans un premier temps, puis en m’empoignant par la nuque pour appuyer sur celle-ci. Ce broute-minou semble lui plaire et elle rugit déjà comme une lionne en balançant son corps à droite et à gauche, mais en gardant ma tête fortement ancrée entre ses cuisses. Et soudain comme une marée, un déferlement de sa cyprine s’écoule en jets continus qui m’inondent le visage, alors qu’elle souffle de plus en plus fort.

Plus rien ne semble vouloir arrêter ce tsunami qui imprègne la serviette sur le lit, Lisa jouit, comme une damnée et cela s’entend, ça se voit aussi, elle ne peut pas masquer cet incroyable pied qu’elle prend. Je suis trempée jusqu’aux seins, tant elle décharge de mouille et c’est vraiment une fontaine qui se déverse sur l’éponge recouvrant le drap. Elle gigote de partout, mais ses petites mains restent accrochées à ma nuque, signifiant par là que je dois continuer, qu’elle n’a pas fini, qu’elle en veut encore. Cette excitation incontrôlée renforce la mienne et je frotte ma motte à son visage qui est resté entre mes jambes. Deux minutes plus tard, c’est à mon tour d’offrir à sa bouche gourmande ma liqueur. Nous jouissons de concert, dans de grands gémissements que nous ne pouvons juguler

Nous passons le reste de l’après-midi à nous toucher, à nous découvrir, à jouir sans retenue.

Quand enfin tombe le soir, nous prenons une douche ensemble et Lisa me serre dans ces bras.

 — Tu sais Claude, c’était une vraie première avec une autre femme. Je suis heureuse que ce soit avec toi. Je crois que finalement j’ai perdu beaucoup de temps, mais sans doute, je n’étais pas prête encore à franchir le pas. Tu as su me faire oser, me donner cette envie d’essayer et je crois que nous renouvellerons l’expérience. Tu es d’une douceur exquise et j’ai bien joui. J’espère que tu as aimé aussi ce que je t’ai donné, que tu as excusé ma maladresse. Tu m’as vidé complètement de toute ma substance, je ne tiens plus sur mes jambes. Mais comme c’était bon…

Je regarde mon amie, lui savonne la poitrine, et pour jouer je prends le pommeau de la douche, l’asperge de liquide tiède, ces grands yeux se tournent vers moi. Elle approche lentement sa tête ruisselante de la mienne et un baiser nous unis de nouveau, celui-ci a un goût particulier, un goût de bonheur

 — Ne me remercie pas, tout le plaisir a été pour moi, Lisa. J’ai tant attendu cet instant que je me demande déjà si je ne l’ai pas rêvé. Viens vite à la maison pour nous voir Michel et moi, vite, très vite, tu nous manques vraiment !

Ma main court sur la sienne et quand nos doigts se rencontrent, ils s’emmêlent comme pour se retenir, comme pour s’unir. Pourtant, il me faut te rejoindre toi mon Amour et c’est presque tristement que je quitte mon amie, mon amante, pour te revenir…

 

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